Kinésithérapie respiratoire​

La kinésithérapie respiratoire est une spécialité principalement axée sur le développement, le maintien et le rétablissement de l’amplitude respiratoire maximale, et des capacités fonctionnelles d’une personne.


Dans un premier temps, le kinésithérapeute évalue l’amplitude respiratoire (les signes obstructifs et restrictifs), pour établir un diagnostic et un premier bilan. Avec celui-ci, il va planifier le traitement adéquat, durant lequel il sera amené à intervenir manuellement. 

Par la suite, le kinésithérapeute réalise un second examen bilan, afin de constater les améliorations, et d’adapter le traitement aux évolutions. L’objectif étant de permettre au patient de récupérer une capacité pulmonaire fonctionnelle, pour assurer la réalisation des tâches de sa vie quotidienne.

La kinésithérapie respiratoire consiste en des manœuvres mécaniques externes, adaptés à tout âge, et permettant de réduire les douleurs respiratoires. Elle est utilisée notamment dans de multiples maladies (pneumonies, mucoviscidoses, bronchectasie, troubles neuromusculaires), l’objectif étant d’augmenter la mobilisation, et d’éliminer les sécrétions des voies respiratoires.

La kinésithérapie respiratoire sert à :

La kinésithérapie respiratoire est conçue pour aider les patients qui souffrent de difficultés ou de troubles respiratoires. Les maladies pulmonaires sont parmi les maladies les plus courantes, des dizaines de millions de personnes en souffrent. Le tabagisme, la pollution, les infections et la génétique, sont responsables de la plupart des maladies pulmonaires. 

La kinésithérapie respiratoire peut être utilisée à tout âge. Elle peut être aussi bien employée sur un bébé prématuré, que sur une personne âgée. Par exemple, jusqu’à 2 à 3 ans, les enfants ont des difficultés à se moucher et à tousser. La kinésithérapie respiratoire est donc utilisée dans le but de désencombrer les bronches. 

De nombreuses personnes atteintes d’insuffisance respiratoire potentiellement mortelle peuvent être prises en charge avec succès de cette façon, en évitant l’intubation. De même, des dispositifs soigneusement sélectionnés peuvent aider au dégagement du mucus.